Actuaplast obtient un label pour son plastique

L’entreprise Actuaplast de Saint-Évarzec, près de Quimper, souhaite se diversifier.
Elle conçoit un nouveau jouet pour les Mini-Mondes : un maxi-bateau en plastique recyclé.

 

Actuaplast, le spécialiste de l’injection plastique de Saint-Évarzec vient de se voir décerner le label More par la Fédération de la plasturgie et des composites. « Cela valorise notre action en faveur de l’économie circulaire », explique le directeur Ronan Perennou. Le label récompense les sociétés qui sourcent des matières plastiques recyclées dans leurs productions.

Depuis l’arrivée du Covid et le confinement, l’industrie automobile traverse une zone de turbulences. « Les grosses boîtes comme Renault ou PSA sont fermées ou en télétravail. C’est un gros frein pour visiter nos clients. Notre prévisionnel était de 17 millions d’euros, il sera nettement en retrait à cause du Covid. Nous avons dû compenser les grandes séries en nous diversifiant. »

Un bateau recyclé et recyclable

Les enfants vont pouvoir se transformer en grand navigateur. | PHOTO : DR LESMINI-MONDES

Après avoir créé 10 000 vans pour le lancement des Mini-Mondes, Actuaplast a produit plusieurs milliers de visières. Aujourd’hui, ce sont 10 000 jouets, inspirés du bateau de grands navigateurs comme François Gabart, qui s’apprêtent à sortir de l’entreprise. Le maxi-bateau, recyclé et recyclable, flottera comme un vrai. Les voiles, fabriquées par Outil Océan, sont assemblées par le spécialiste de la fabrication de moules,

Une croissance régulière

« Notre croissance a toujours été régulière et soutenue grâce à l’automobile. Mais depuis l’arrivée du Covid, nous réfléchissons. Tout est faisable mais cela demande un certain temps. Nous avons beaucoup de projets autour de l’hydrogène ou de l’hybride rechargeable. »

Optimiste, le chef d’entreprise a choisi de se faire accompagner d’un consultant pour identifier les secteurs oubliés, ce qui est un frein au développement. « Même si Actuaplast compte sur un rebond, nous réagissons plus par instinct de survie que par stratégie. On veut se diversifier et on est équipé. »

Source: Ouest France, Véronique MOSSER